Mis à jour le 25 novembre 2024
Les pompes à chaleur solarothermiques, ou PAC solaires, intriguent de plus en plus les foyers cherchant à combiner économie d’énergie et respect de l’environnement. Mais est-ce vraiment un bon choix en 2024 ?
Décryptons ensemble cette solution hybride qui mêle à la fois pompe à chaleur et panneaux solaires pour savoir si elle est rentable, et compatible avec votre logement.
Sommaire de l'article
Pourquoi choisir une PAC solaire ?
Si vous êtes sensible à la fois aux économies d’énergie ainsi qu’à la réduction de votre empreinte carbone, la PAC solarothermique risquerait de vous séduire. En combinant pompe à chaleur et système photovoltaïque ou thermique, cette solution permet d’exploiter deux énergies renouvelables complémentaires : la chaleur de l’air (ou du sol) et celle du soleil.
En hiver, la pompe puise dans l’air extérieur ou dans le sol pour chauffer votre maison, tandis que les panneaux solaires fournissent l’électricité nécessaire à son fonctionnement. En été, ce duo peut même rafraîchir votre intérieur ou produire de l’eau chaude sanitaire.
Autre argument de taille : les aides financières. En France, en 2024, des dispositifs comme MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) permettent de réduire le coût initial, souvent perçu comme un frein. Certes, une PAC solaire demande un investissement conséquent au départ, mais les économies sur vos factures d’énergie peuvent vite compenser.
Cependant, la pompe à chaleur solarothermique demande une installation bien pensée et un espace suffisant pour accueillir les panneaux solaires. Si vous habitez un appartement ou une maison sans jardin, le projet peut vite devenir compliqué.
Quelle puissance de panneaux solaires pour alimenter une pompe à chaleur ?
La réponse dépend de plusieurs facteurs, mais une pompe à chaleur typique consomme entre 2 et 4 kWh d’électricité pour produire une puissance thermique de 8 à 12 kWh. Pour couvrir cette consommation, il faut des panneaux solaires capables de générer la même quantité d’énergie sur une journée moyenne.
En 2024, les panneaux solaires affichent des performances optimales, avec une puissance moyenne d’environ 400 Wc (watt-crête) par panneau. Chaque panneau solaire peut produire entre 300 et 500 kWh par an selon l’ensoleillement de votre région. Pour alimenter une pompe à chaleur efficacement, il est conseillé d’installer un système comprenant 8 à 12 panneaux, soit une surface approximative de 16 à 20 m².
Si vous visez une autonomie complète, envisagez d’ajouter un système de stockage pour conserver l’énergie excédentaire. Sinon, le réseau électrique pourra prendre le relais lors des périodes de faible ensoleillement.
PAC solarothermique : quels pièges éviter ?
Installer une pompe à chaleur solarothermique demande de faire attention à certains détails. Vérifiez la compatibilité entre votre terrain et l’installation. Par exemple, un sol inadapté ou une orientation défavorable des panneaux peut réduire considérablement l’efficacité.
Assurez-vous de bien dimensionner votre installation. Une PAC surdimensionnée consommera inutilement de l’électricité, tandis qu’un modèle sous-dimensionné peinera à chauffer votre maison, surtout pendant les vagues de froid. Faites appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour une étude thermique préalable.
Pompe à chaleur solarothermique : un choix pertinent en 2024 ?
Les pompes à chaleur solarothermiques représentent une solution durable pour réduire vos factures d’électricité, mais également vos émissions de CO2. Cependant, le coût initial de ce système de chauffage peut freiner certains foyers, malgré la rentabilité incontestable de ce dernier. Au-delà de cela, les contraintes d’installation d’une PAC solaire peuvent également compromettre son installation.
Alors, avant de lancer votre projet, prenez le temps d’évaluer vos besoins auprès d’un professionnel et de faire vos calculs pour déterminer si cette solution est adaptée à votre situation. Pensez également aux aides de l’Etat pour financer votre projet de chauffage !